1. Évaluer l’impact – Une analyse SWOT approfondie (forces, faiblesses, opportunités et menaces) du plan existant est indispensable. Comprendre ce qui a bien fonctionné et ce qui pourrait être amélioré servira de base aux prochaines étapes.
2. Les avancées en oncologie – Ces 15 dernières années, l’oncologie a connu des évolutions majeures : innovations thérapeutiques, biologie moléculaire, intelligence artificielle, considérations économiques… Un plan actualisé doit non seulement intégrer ces transformations, mais aussi anticiper les développements des cinq prochaines années pour rester pertinent.
3. Une approche holistique – La prise en charge du cancer ne se limite pas aux traitements ; elle englobe aussi la prévention, le diagnostic précoce, le suivi des survivants et le soutien à long terme des patients. Ces aspects doivent être renforcés et alignés avec une vision plus large de la santé publique, au-delà de l’oncologie. De nombreux facteurs de risque du cancer recoupent ceux des maladies cardiovasculaires, influençant à la fois le développement et la progression des tumeurs. Une approche modernisée doit refléter cette stratégie transversale, notamment en matière de prévention.
4. L’évolution du système de santé – La prise en charge du cancer ne fonctionne pas en vase clos. L’organisation des hôpitaux, la recherche clinique et la structure globale du système de santé doivent être intégrées à toute nouvelle stratégie. Le paysage politique et sanitaire s’est complexifié, rendant l’élaboration d’un Plan Cancer cohérent et prospectif plus difficile qu’en 2008.